Bref aperçu

Le budget 2016 est un budget de la continuité, de la fiabilité et de la solidarité.

Il s’agit d’un budget de la continuité et de la fiabilité dans la mesure où les chiffres confirment et montrent clairement que nous sommes sur la bonne voie. Les mesures du paquet d’avenir portent leurs fruits. Nous nous approchons à grands pas de notre objectif, à savoir l’assainissement des finances publiques.

Il s’agit d’un budget de la solidarité dans la mesure où près de la moitié des dépenses sont destinées aux prestations sociales, aux aides, aux subventions et aux transferts.

Répartition des dépenses de l'administration centrale suivant leur nature économique 

Le budget fixe les 5 priorités suivantes :

  • favoriser la croissance ;
  • investir dans l’intérêt des citoyens ;
  • consolider l’état social ;
  • être conscient des défis posés par le changement climatique ;
  • faire preuve de solidarité au-delà de nos frontières.

Comme la coalition a posé les jalons dans la bonne direction dès l’année passée, 2016 ne verra pas de nouvelles charges. Au contraire : l’Etat prévoit une augmentation des dépenses de 4,8% par rapport à l’année écoulée.

Entre 2014 et 2015 les investissements ont connu une hausse de 18,4%. En 2016, ils vont encore augmenter de 15% pour atteindre 2,249 milliards, un niveau record.

Dépenses d'investissements de l'administration centrale

Selon les règles de la comptabilité européenne, l’administration centrale enregistrera des recettes de 16.106,1 millions d’euros (+ 5,4%) alors que les dépenses sont de l’ordre de 16.783,7 millions d’euros (+ 4,8%) ce qui correspond à un déficit de 632,6 millions d’euros, soit une amélioration de 182,4 millions par rapport au budget de l’année passée.

Selon les règles de la comptabilité luxembourgeoise, nos recettes vont s’élever en 2016 à 13.066,6 millions d’euros (+ 5,6%), contre 13.504,8 millions d’euros de dépenses (+ 4,3%). Il en résulte un déficit de 438,2 millions d’euros, ce qui représente également une amélioration de 130 millions par rapport au budget 2015.

Evolution du solde de l'Administration centrale

Les dépenses augmentent moins vite que les recettes. C’est un point primordial pour rétrécir l’écart entre les dépenses et les recettes au cours des années à venir,  l’objectif que s’est fixé le gouvernement.

L’évolution des recettes est tout à fait correcte.

Répartition des recettes de l'administration centrale suivant leur nature économique

L’administration publique  affichera  en 2016 un solde positif de 268,8 millions ou 0,5% du PIB, un plus de 217,5 millions par rapport à 2015, où le solde ne correspondait qu’à 0,1% du PIB.

Jusqu’en 2019, le déficit de l’administration centrale continuera à diminuer alors que le solde positif auprès de l’administration publique poursuivra son augmentation jusqu’à 453 millions d’euros.

La dette publique se stabilise.

Evolution du solde de l'Administration publique 

Le gouvernement  a ainsi réussi à notifier un solde structurel de + 0,6% du PIB pour 2016 aux autorités responsables à Bruxelles, un chiffre légèrement supérieur à l’objectif budgétaire à moyen terme de 0,5%, qui correspond aux règles européennes. J’aimerais rappeler qu’un tel résultat ne va pas de soi. Sans la mise en œuvre du paquet d’avenir, nous nous serions retrouvés en 2016 avec un pourcentage de -0,7% de sorte que le Luxembourg aurait violé une série de règles du pacte de stabilité et de croissance.

Evolution du solde structurel 

Ce budget nous permet d’aborder l’avenir avec confiance. - Pierre Gramegna

 

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